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Vous pensez que la gestion du temps, ce n’est pas pour vous
Les traducteurs indépendants sont parmi les pires des procrastinateurs sur Internet. Je le rappelle, très rapidement, la procrastination, c’est remettre à plus tard ce qui nous apparaît comme difficile ou stressant. C’est pas mal lorsqu’on n’a pas de travail. Mais lorsque vous avez des projets avec plusieurs dates-butoirs l’une après l’autre, ce n’est absolument pas recommandé.
Si vous attendez le dernier moment pour démarrer votre travail, vous allez au-devant d’ennui.
Mon conseil de traducteur professionnel : mettez en place des stratégies de productivité qui s’accommodent de votre procrastination.
Bien avant le jour où vous commencez à travailler sur un projet, analysez celui-ci et définissez vos objectifs.
Je ne vous dis pas de prévoir de rendre votre traduction deux jours avant la date butoir. Ce qui marche le mieux pour moi, c’est de configurer le projet sur mon calendrier Google. Ceci dit, il y a plein d’autres solutions : il existe de nombreuses applications sur Smartphone qui vous récompensent lorsque vous achevez une tâche spécifique. De toutes les manières, faites tout ce que vous avez à faire pour délivrer votre traduction dans les délais impartis.
Il en va de votre réputation et de votre crédibilité.
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Vous mettez tous vos œufs dans le même panier
Ne dépendez jamais d’un seul client pour plus de 25 % de votre chiffre d’affaires. (Maintenant, c’est le pourcentage auquel je me suis tenu – certains traducteurs peuvent penser que c’est un pourcentage qui est encore trop élevé).
Cela vous paraît raisonnable, comme logique ?
Comme beaucoup de traducteurs indépendants, j’aime bien recevoir un gros chèque d’un gros client, à défaut de plusieurs clients à la fois. Et puis, un jour, je reçois un e-mail du client question qui me dit : « Olivier, le projet en cours touche à sa fin (ou est annulé). Je vous remercie beaucoup, nous n’avons plus besoin de vos services.
Et soudain, c’est la panique.
Soudain, vous vous retrouvez à devoir combler cet énorme vide béant dans votre chiffre d’affaires qui s’ouvre devant vous.
La morale de cette histoire : diversifiez vos sources de revenus.
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Vous ne faites jamais de pause
Tout miser sur le travail, sans période de repos ou de loisirs, c’est prendre le risque, pour le traducteur, de s’épuiser physiquement et mentalement.
Faire de courtes pauses tout au long de l’année : un week-end par-ci, un jour par-là, peut-être même une demi-journée de congé au milieu de la semaine, toutes les deux semaines.
Votre cerveau, et votre entreprise de traduction — et vos clients — vous en seront reconnaissants.
Pour la suite des erreurs à ne pas commettre, c’est par ici.