Dès lors que vous commencez à travailler en tant que traducteur indépendant, il est difficile de ne pas faire d’erreur.
Or, si dans la plupart des cas, vous pouvez corriger celles-ci, il arrive parfois de faire des erreurs sans jamais s’en rendre compte.
Cela peut vraiment nuire à votre activité de traducteur.
La situation vous a échappé
Vous vous réveillez un matin et vous réalisez que vous n’avez pas eu de projet de traduction de toute la semaine. Un de vos principaux clients — dont vous receviez régulièrement du travail — ne vous donne d’ailleurs plus de nouvelles.
Vous apercevez que votre chiffre d’affaires a chuté ces 2 derniers mois.
Et vous commencez à vous demander : « Mais qu’est-ce qui se passe ? »
Vous réalisez rapidement que cela fait déjà un certain temps que vous n’avez reçu aucune recommandation de la part de vos autres clients. Personne ne vous félicite plus de vos prestations. Pire encore, vous avez de plus en plus de mal à convaincre d’autres prospects de vous embaucher !
Vous étiez, jusqu’à maintenant, trop occupé pour vous apercevoir de la situation. Et maintenant — occupé — vous ne l’êtes plus.
La raison ? Même les erreurs les plus bénignes peuvent vous valoir un client, nuire à votre réputation et vous coûter votre activité de traducteur si vous ne prenez pas la peine de les corriger. Elles peuvent détruire tout ce à quoi vous avez travaillé si dur à accomplir.
Vous voulez éviter tout cela ? J’ai compilé pour vous une liste des erreurs que vous pouvez être amenées à faire en tant que traducteur.
J’ai organisé celles-ci en diverses rubriques, en fonction des différents aspects inhérents à l’exercice du métier de traducteur :
- Tarifs
- Clients
- Dates-butoirs
- L’entreprise de traduction
- Communication
- Traduire
- L’activité du traducteur et
- Le marketing
Les tarifs du traducteur
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Vos tarifs sont trop bas
Les tarifs facturés par les traducteurs sont, la plupart du temps, subjectifs. Le tarif pratiqué par un traducteur peut être considéré comme élevé par un autre traducteur, tandis qu’un autre le considérera comme faible.
Un moyen rapide et sûr de savoir si vos tarifs de traduction sont trop bas, c’est de jeter un œil à votre calendrier. Êtes-vous en mesure d’accepter de nouveaux clients ? Disposez-vous de suffisamment de temps pour votre vie personnelle ? Êtes-vous en mesure de respecter tous les délais auxquels vous vous êtes engagé, et ce en étant tout à fait confortable ? Êtes-vous en mesure de payer vos factures ? Vos charges sociales ? Vos impôts ? Un salaire, peut-être ?
Si la réponse à l’une de ces questions est Non, alors il est probable que vos tarifs de traduction sont trop bas.
Si la réponse est Non à toutes ces questions, alors soyez-en sûr : vos tarifs de traduction sont trop bas.
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Vos clients vous dictent vos tarifs
Vos clients, la plupart du temps, n’ont pas conscience du travail à effectuer. Certains chefs de projet issus des agences de traduction, qui peuvent être amenés à traiter une multitude de projets à la fois, ne se rendent pas compte, parfois, du travail à effectuer. Les entreprises qui ne font pas partie de l’industrie, quant à elles, ne connaissent pas le métier de traducteur. Elles n’ont pas conscience du temps qui vous a été nécessaire pour devenir un traducteur compétent, capable d’effectuer le travail qu’elles vous ont confié.
C’est pour cela qu’il vous revient de facturer un juste prix ; un prix qui reflète de manière la plus fidèle possible le travail que, dans une traduction, vous y mettez.
Si vous ne définissez pas vous-même vos tarifs, vos clients le feront pour vous, en vous disant exactement combien ils sont prêts à vous payer.
Aussi, mon conseil de traducteur professionnel : proposez un devis. Or, cela n’est possible que lorsque vous avez vous-même défini vos propres tarifs.
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Vous n’avez pas encore défini de tarif minimum acceptable
(d’ailleurs, vous vous posez la question : un tarif minimum acceptable, kézako ?)
Le tarif minimum acceptable, c’est le montant en dessous duquel vous avez décidé qu’il n’est pas rentable pour vous de travailler et/ou d’accepter un projet de traduction.
Définir un tarif minimum acceptable est important, car cela va vous aider à prendre la bonne décision lorsque (et surtout lorsque !) vous avez peu de travail ou lorsque vous êtes tenté d’accepter absolument tout ce qui se présente.
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Vous facturez la traduction à l’heure
Selon la logique de la facturation à l’heure, vous facturez le temps que vous avez consacré à un projet. Et cette méthode est parfaite, tant que le projet requiert un nombre d’heures bien définies.
Or, que se passe-t-il lorsque vous devenez si bon à votre travail qu’une tâche vous prend la moitié du temps que par le passé ?
Eh bien, cela paraît bien : vous avez diminué votre charge de travail ; vous pouvez désormais passer plus de temps sur la PlayStation ou à jouer avec vos enfants ! Le problème, c’est que vous en avez réduit tout aussi de moitié votre chiffre d’affaires. La chose à faire : facturer votre prestation en fonction du projet.
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Vos tarifs n’ont pas ou jamais évolué
Quand, avez-vous, pour la dernière fois, augmenté vos tarifs ? Il y a 6 mois de cela ? L’année dernière ? Il y a 2 ans ?
Si c’est le cas, alors c’est le moment de le faire !
Pour la suite des erreurs à ne pas commettre, c’est par ici.